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Atol Zen: La paire de lunettes qui alerte en cas de chute d'une personne âgée.
La condition de l’aidant en emploi : un enjeu économique et social majeur Selon le 3e baromètre de la Fondation Médéric Alzheimer « Perte d’autonomie, maladie d’Alzheimer, Aidance », 60 % des aidants âgés de 45 à 79 ans ont une activité professionnelle. Les aidants en emploi représentent le quart de la population active française. La condition de l’aidant au travail devient un enjeu économique majeur. Mais l’entreprise n’est a priori le lieu ni de l’entraide ni du don de soi.
Aussi, l’aidant devient un collaborateur fragilisé, occupé et préoccupé par une montagne d’autres tâches et de soucis qui n’ont pas grand-chose à voir avec ses fonctions
professionnelles. Ecartelé entre l’obligation de satisfaire à la contrainte de performance imposée par son métier et à l’impératif de l’attention et du soin à porter à une personne aidée, l’aidant actif doit alors faire face à un conflit intérieur et à une charge qui le conduira bien souvent à l’épuisement. Certains jetteront l’éponge, en démissionnant ou, dans le meilleur des cas, en prenant un congé sabbatique pour aider un proche.
Ce sera une perte sèche pour l’entreprise qui se verra privée d’une ressource de plus en plus rare : main-d’œuvre et « cerveau d’œuvre ». D’autant plus que l’activité d’aide est pour l’aidant une école de vie et d’apprentissage d’un savoir-faire et de qualités particulières qui deviennent cardinales pour les entreprises.
Pour les auteurs, une organisation où la culture dominante du management est celle de l’entraide et de la solidarité voit rejaillir ses effets sur sa réputation, sa relation clients, sa capacité d’innovation et l’engagement de ses équipes. Un paléo-anthropologue rappelle que les sociétés animales, et plus particulièrement les grands singes, ne peuvent survivre sans entraide, un échange gagnant-gagnant :
« La plus formidable aide technologique ne pourra se substituer à l’épouillage, c’est-à-dire la fréquence et la qualité des interactions entre individus ».
Source Alzheimer actualités Médéric Alzheimer
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Une politique de prévention de la maladie d’Alzheimer est nécessaire L ’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié en mai 2019 des recommandations pour la prévention du déclin cognitif et des troubles neurocognitifs sévères(2) :
- la pratique d’une activité physique chez les adultes présentant une fonction cognitive normale ;
- l’arrêt du tabac chez les fumeurs ;
- un régime sain et équilibré pour tous, sans supplémentation en vitamines B et E, en acides gras polyinsaturés et en complexes multivitaminés ;
- une prise en charge de l’hypertension artérielle ;
- une prise en charge du diabète.
Réagissant à ces recommandations de l’OMS
, le groupe neurologie du Lancet, revue médicale de référence au niveau mondial, estime qu’il s’agit d’« une étape bienvenue et importante » sur la voie de la prévention de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées.
Il relève pourtant l’absence de l’éducation comme stratégie de réduction du risque de déclin cognitif. En effet, des preuves scientifiques montrent que l’éducation permet de développer de nouvelles connexions entre les neurones, constituant une réserve cognitive capable d’exercer un effet « tampon » contre la neurodégénérescence.
Le groupe neurologie du Lancet, qui défend habituellement des politiques publiques fondées sur des preuves, estime qu’il est urgent d’agir même si l’on ne dispose pas de tous les éléments probants : « attendre des preuves scientifiques de bonne qualité pour des interventions de prévention simples, dont on peut par ailleurs démontrer la valeur pour d’autres raisons, n’endiguera pas la vague de ce problème de santé publique.
Il faut réfléchir à la façon dont les États membres peuvent créer une politique utile, même dans l’incertitude, lorsque le besoin presse. » Source : actualités Médéric Alzheimer
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