Témoignages sur la maladie.     

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Merci pour le livre.

Hier il faisait beau ; nous nous sommes promenées dans le patio de l'hôpital et nous nous sommes assises sur un banc. Maman m'a lu les 4 premières histoires ; elle a adoré ; elle était émue pour la lecture "du banc", puis pliée de rire pour la lecture de ce cher défunt qui ne payait jamais son coup à boire et celle du mari qui offrait un balai pour les coins ... etc ... il a fallu que je repropose une promenade sinon elle aurait lu tout le livre.

Je suis donc très contente. Bon choix et surtout bravo à vous. Ces histoires sont simples, bien écrites, font référence à des évènements de la vie courante. C'est super bien.

Cordialement,

Christiane (novembre 2016)


 




Merci à vous , merci de rendre très abordable votre livre. Vous offrez à chacun la possibilité de l'acheter !!

C'est un beau geste qui va ravir la personne à qui je vais offrir ce livre!!
Elodie (mars 2016)



Ça y est, tu n’es plus là.
Et je pleure, je pleure.
Mais je veux croire que là-bas,
 Tu as trouvé le bonheur.
Il me faut te ranger dans mon cœur.
Catherine (janvier 2016)

 






 20 février 2014: maman s'était encore plongée dans

mon livre pendant 15 minutes. Touchant!

 





"J’aime observer ce visage creusé par les rides, ce visage aujourd’hui si

différe
nt : celui de

ma grand-mère. Je voudrais l’aider, je voudrais que cette femme

fabuleuse soit encore


elle-même. Mais elle a déjà tant laissé dans sa maladie, tant effacé de

sa mémoire


inconsciemment... Il ne lui reste que quelques souvenirs épars, des

petits bouts


d’évènements qu’elle tient solidement, pieusement encore en son

esprit torturé… Mais


parfois, elle sourit, et cet unique sourire me remplit d'un peu de joie."

CAMILLE. 23 ans 

 





" Je m'en veux car mon mari malade m'agace et me fatigue

tellement...Je m'en veux car


je ne sais plus si je l'aime encore".

Epouse de malade, 69 ans.

 



 

"J’ai récemment placé mon mari, la mort dans l’âme. Cela coûte très cher
chaque mois, et je n’ai pas les ressources mensuelles nécessaires. Alors, je pioche dans les économies que nous avions faites, tous les deux. Bientôt, je n’aurai plus rien et ne sais pas comment je vais faire. Si je demande l’aide sociale, il me faudra hypothéquer notre maison qui est notre seul bien, résultat de toute une vie. Pour l’instant, donc, je vis au jour le jour."
Epouse de malade.

 




" Mon mari était très actif: sport, grosses responsabilités...Maintenant, quand il me voit, il rit, comme ça, bêtement".
Epouse de malade.

 




"Quand j'empêchait ma femme de sortir afin d'éviter qu'elle ne se perde, elle me disait qu'elle allait porter plainte contre moi. C'était dur!"
Epoux de malade jeune.

 




"Il ya des moments,où répéter devient surhumain.Alors, on se fâche et après, on culpabilise sans fin".
Fille de malade.

 



  Ce qui demeure.

Le diagnostic posé,
Tu vous vois enlisé
Dans un "non avenir"
Mais il faut bien tenir.
Il a changé,
N'a plus de projet,
Oublie le nom des jours
Mais il vit tous les jours!
Chaque instant du présent
Peut être un beau présent
Dont la mémoire efface
Les faits mais pas les traces...
Les moments oubliés
Ont été appréciés,
Pépites d'un bonheur
Bien gravé dans vos coeurs.
Il ne sait te nommer
Mais sait toujours t'aimer.
Vos esprits communient
En votre lien, au creux
De secrets amoureux.
Par eux vous êtes unis
Depuis le premier jour
Et bien sûr pour toujours.
Laissez en vous renaître
Ce qui lia vos êtres
Pourrait à la vie rendre
Ce qu'elle a de plus tendre.
De ses neurones meurent
Mais votre amour demeure.
AURORE BERTHOUT ( Contact juin 2012)

 





Plus de 11 années de maladie et encore celle jolie production.
La stimulation est un point très important.

 



 Lorsque cette maladie frappe on est perdu, désorienté, mais petit à petit on s`aperçoit que l`écoute des autres nous aide à faire face. Je remercie ceux et celles qui témoignent du long chemin de croix que doit parcourir un `aidant` .
                                     REGINE


Quand

Quand les mots n’ont plus de sens,
Que les images sont violence,
Quand les visages n’ont plus de nom,
Et que le temps est si long,
Je suis là pour toi,
Mais  tu ne le sais pas.
Quand l’angoisse te rend   lasse,
Car l’être aimé s’efface,
Quand tu te sens vaincue
Avant d’avoir perdu,
Je suis là pour toi,
Mais  tu ne le sais pas.
Quand j’essuie ton visage,
Collée à ton image,
Que tu embrasses ma joue
Comme pour me dire « coucou ! »,
Je suis là pour toi,
Et Dieu, comme j’aime ça !
Quand tu es agressive,
Ne te sentant plus vivre,
Quand tes pensées délirent
Noyées dans tes souvenirs,
Je suis là pour toi,
Même si tu n’es plus toi.
Quand tu ne peux plus marcher,
A force d’oublier.
Que chaque jour passé
N’a même pas existé,
Je suis là pour toi
Mais tu ne le sais pas.
Quand la tête sur tes genoux
Je te cherche, maman,
Que tu caresses en tremblant
Mes cheveux tendrement.
Tu es là, je le sens,
Même si tu ne sais plus…comment.

C Haslé.




 Je travaille en USLD, le jeudi est consacré à la lecture j`ai énormément de mal à trouver des lectures adaptées à cette population.
Hervé
 



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